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Borderline , ou la vie rêvée des autres...

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Borderline , ou la vie rêvée des autres...
  • Borderline , ou la fatalité au quotidien ... Un pour tous , tout ... pour les autres La personnalité femme enfant existe. C'est le poids du fardeau du TPL ou l'incapacité à réguler ses émotions...
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19 septembre 2010

Dans un train , pour l'enfer

Je m'égare, on me retrouve, je me perds et je laisse une trace de moi pour que tout ceci n'est pas été vain. Se sentir bien, se sentir mal, se sentir indifférente et impuissante. Etre rebelle, être belle , être maladivement positive même quand on sait que ça ne va pas durer. Etre désespérément en proie à toutes sortes d'humeur, de visions, de choix. La vie est étrangement faite. Elle apporte le pire et le meilleur sans raison apparente. Elle donne , reprend, fait miroiter, écrase et entoure. Comme ça.

Y'a des jours avec et , y'a les jours sans. Y'a des jours où faut pas me chercher ... et , y'a des jours , tous les jours . Y'a des jours où je suis prête à partir loin, seule, sans revenir, laissant une lettre derrière moi, criant les vérités les plus crues aux gens de façon à ce que ça leur saute aux yeux. D'imaginer leur réaction une fois partie, sans crier gare , en route vers un ailleurs qui , ne sera pas mieux de toute façon. Le constat est navrant. On prend l'habitude des crises passagères des gens, de leur tonne de problème , des coups bas et tordus ratant passablement leur but. On se dit que partout ailleurs, les mêmes gens, différents font chier d'autres personnes. Ainsi va la vie.

La réalité est écrasante. S'en échapper ? Pour aller où ? Pour finir comment ? Avec qui ?

Les gens présents ne sont pas ceux qui vous disent bonjour tous les jours. Les gens présents sont ceux qu'on appelle 3 ans après et qui vous disent " j'ai encore pensé à toi hier ". Les gens présents sont les plus rares, les plus fidèles , les plus sincères.
Mais ils sont aussi ceux qui vous retiennent sur terre, ceux qui vous font souffrir par leur présence, ceux que vous pouvez blesser , en disparaissant. La vie est ainsi faite.

Parce que j'ai repris un peu sur moi, parce que demain j'écrirai un nouvel article, parce que je suis moi , avec ou sans les autres , parce qu'au fond, je ne change pas et qu'à dire vrai , je ne pourrai pas non plus. Parce que sans ça, je ne suis plus moi et sans ça, je ne suis plus celle que les autres aiment. Sans ça je m'aimerais peut-être plus, mais sans ça, je ne vous connaîtrai pas.

Comprenne qui pourra ...
Fais ce que tu dois, advienne que pourra ...

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29 novembre 2009

25è page

Ça y’est. J’ai mon emploi du temps. Pour le premier semestre déjà. Je ferai le second tout à l’heure. M* m’a déposé en repartant. Elle vient en voiture maintenant. Le must c’est qu’on ne s’est pas perdue. J*a fait un tour au poste opératoire aujourd’hui. Il a trouvé ça génial. Moi aussi, je préfère qu’il soit là plutôt que sur un feu ou je ne sais quoi d’autre merde. Je lui ai dit je t’aime. Il m’a envoyé un texto où il me demandait de lui dire quelque chose de mignon pour qu’il puisse s’endormir. J’ai tapé : je t’aime J* Et j’ai envoyé. Il était tout ému à ce qu’il m’a dit. Il avait peur de me le dire aussi. Et jamais il aurait pensé m’entendre dire ça. Je lui ai écrit et en plus je le pense. J’ai pas encore pleuré aujourd’hui. Pour C*. Je pense à elle tout le temps. Elle est avec moi dans toutes les choses que j’ai fait, que je fais. Je ne veux pas d’autre chien. Je ne veux pas en aimer une autre. C’était ma C*. Et elle est partie. Je suis en train de sentir monter les larmes quand j’en parle de cette façon. C’est aussi quand je pense que c’est plus jamais qu’elle me fera la fête. Plus jamais elle dormira avec moi, plus jamais elle pointera sa petite tête quand je serais à table. Plus jamais elle collera le cochon d’inde. Je la verrai non plus, plus se brosser le poil humide sur les murs et au sol, quand elle sort de la baignoire. Elle ne viendra plus s’installer sur mes genoux quand je serai à mon pc. Jamais elle ne partagera encore de glaces avec moi. A* vient de partir. Il a voulu rentrer pour discuter en tête à tête mais j’ai refusé. Je veux pas parler avec lui. Je ne veux plus rien avoir à faire avec lui. Il a insisté, dit qu’il ne comprenait pas, que ce n’était pas possible de changer comme ça : aussi vite. La preuve !!! Il m’a en plus envoyé un texto où il me dit qu’il est désespéré, et où il m’appelle mon ange. Ça me rend malade qu’il ose m’appeler encore comme ça ! Il me stresse trop. M* me dit que si j’ai un quelconque problème je lui téléphone et il vient aussitôt. Que ça lui ferait vraiment plaisir de le mettre dehors s’il veut pas me lâcher. Il m’a encore dit que j’étais super avec cette couleur dans les cheveux, que ça m’allait trop bien ! Et qu’il comprenait que les mecs s’accrochent.

Faut que je note ici une phrase qu’E* m’a dite il y a quelque temps de ça. E* disait que c’étaient les papas qui mettaient les pères noël sur la maison mais elle m’a dit à ce moment : « mais toi t’as pas de papa, c’est pas grave, tu mettras pas de père noël ». :'-( ... Non , je mettrai pas de père noel ...

29 novembre 2009

24è page

Je déteste la justice. Toutes leurs magouilles, leur airs de ne pas y toucher. Aujourd’hui c’était une catastrophe. Je hais. On aura la réponse le 26. Ils pensent peut-être que ça nous plaît de rester à la maison avec lui. Ça doit les amuser : c’est vrai. Tiens alors qu’est-ce qu’on parie aujourd’hui ? Moi ben j’ouvre les enchères : 15 euros qu’il casse les couverts et que pour pas changer les habitudes ils insultent sa « femme » et sa « fille ». Alors les avocats vous êtes ok ? Non. Ah ! Vous surenchérissez. Bravo : 50€ ! C’est si évident que ça !

Petite intro qui résume bien la situation en fin de compte. L’avocate de mon putain de géniteur a dit qu’il avait besoin de la maison car il était dépressif. Mais, qu’elle n’en avait pas la preuve. L’avocate de maman a dit qu’elle n’avait pas le droit de dire ça. Et toc. Tu vas voir le dépressif. Je vais te le faire déprimer. Si je pouvais trouver un truc.

Pourquoi ? Il n’est pas dépressif. De la connerie. Pure et dure. Un dépressif. N’importe quoi. Un menteur, un profiteur, un alcoolique, un vicieux, un pervers, mais pas un dépressif. Des cachets ? Bien sûr ! De la connerie. Attends que moi, je joue à la dépressive. Et son avocate, sa putain d’avocate conne. Une moins que rien, une débutante. Elle devrait se cacher. On l’aurait scotchée sur son siège si on avait eu le droit de dire ce qu’il est vraiment. Quoi d’autres ? Mais pleins : « je ne vois pas pourquoi je devrais payer une pension à ma fille vu qu’elle ne me parle plus depuis 4 mois ». Je rectifie : c’est 5 mois ! Et à sa femme, du vent ! Je le hais, et j’ai envie de le bousiller. De lui enfoncer ma batte de base-ball sur le crâne pour lui exploser le peu de cervelle qu’il détient encore. Ce qui lui reste et qui n’est pas bouffé par l’alcool, la nicotine. Le comble ? Il y a toujours un comble. Il a téléphoné à C* pour savoir le numéro de portable à moi. Elle ne lui a pas donnée. Heureusement.

29 novembre 2009

23è page

Je suis passée au centre. Je me suis bien renseignée. On m'a dit que c'était possible. J'ai demandé où il fallait consulter et comment faire la demande. On m'a dit d'en parler au médecin. J'ai pris rendez-vous pour l'après –midi même. Pour en finir au plus vite. Manque de bol c'était une remplaçante. J'y suis quand même allée mais seule. Maman ne sait pas vraiment si elle veut ou pas. Je suis majeure j'en porterais la responsabilité. La remplaçante m'a expliqué comment faire. Elle m'a aussi fait une ordonnance mais pour moi et pour l'allergie de maman. Elle ne nous a compté qu'une visite au lieu de 2. Gentil de sa part. Elle m'a dit de téléphoner lundi au docteur pour lui demander s'il veut bien réaliser la demande avec moi. Il est de retour lundi. Alors lundi j'appellerais. Elle m'a dit que c'était quelque chose de rare car traumatisant pour la personne qui en fait la demande. Je suis décidée. Il nous pourrit de trop la vie. Tous les jours il profère des menaces. Tous les jours c'est de pire en pire. Et s'ils ne peuvent ou ne veulent pas le garder au moins il aura vu de quoi je suis capable. Aujourd'hui j'ai appelé les flics devant sa gueule. Il n'a plus rien dit ou presque et il est monté dans sa chambre. Au moindre débordement maintenant je les appellerais. La remplaçante du docteur m'a également conseillé de faire une procédure juridique. Ça s'appelle un référé pour le faire quitter le domicile conjugal. Lundi j'appelle aussi l'avocate. Elle va se dépêcher de trouver un arrêté pour qu'il stoppe de nous pourrir la vie et de nous traumatiser. Sinon aujourd'hui il nous a à nouveau nargué. Il rigolait. Nous mettait la pression. Comme menace il a dit que si elle ne se cassait pas il deviendrait très violent. Qu'elle ne le connaissait pas. Que tout allait dégénérer. Qu'elle avait atterrer à se casser. Il a aussi vidé des verres de vin sur la table. Il crachait aussi ce qu'il avait dans la bouche par terre et sur la table, pendant qu'on mangeait et quand on y était après encore. À un moment il m'a même jeté son verre de vin, du moins le contenu sur moi. J'ai fait pareil: je lui ai envoyé ma grenadine à la gueule. Il a abaissé le lustre de la cuisine jusque sur la table. Il a piqué une danette car il pensait que la maison était vide. En faite j'étais dans ma chambre. Je suis descendue quand je l'ai entendue manger. Je l'ai bousculer en passant. Arrivé près de la porte il s'est stoppé net comme s'il était offusqué. J'avais réussi mon coup tout en le loupant. Au début ce que je visais c'était de lui marcher sur le pied avec mes baskets vu qu'il était pied nu! Quand j'ai voulu remonter il a fait l'escargot dans l'escalier. Je suis passé à côté et l'ai à nouveau bousculé. Il a aussi dévissé le robinet de la salle de bain et la revissé de travers exprès tout en ôtant ce qui permet l'évacuation de l'eau. Demain je vais chez C* pour garder K¨*de 17heures à 23 heures ou minuit. J'ai dit pas de problème. En plus ça sera un peu moins long que la dernière fois.1h15 en moins. C'est trop long sinon. Je dis oui quand même mais c'est vrai que ça me gonfle. Je supporte pas les gosses. J'aimerais qu'il soit tranquille dans un coin. Seulement je ne peux pas refuser j'ai besoin d'argent. J'ai téléphoné pour copier des adresses. Je suis tombé sur une messagerie. Il faut simplement envoyer ses coordonnées sur un papier libre et on reçoit la documentation. Je la poste dès lundi. C'est con qu'on soit le week end. De toute façon j'ai toujours détesté les fins de semaines: ambiance toujours stressante et pourrie. À cause de qui?!

29 novembre 2009

22è page

J'ai mal aux pieds c'est grave. J'ai les pieds qui me brûlent comme pas permis et j'ai mal aux cuisses. Pour peu que bientôt les mollets prennent le relais je suis vraiment mal foutue. Sans compter mes yeux qui me piquent. La faute au soleil pour les derniers et au shopping pour tout avant. Du shopping ? Oui mais pour finir par ne rien acheter tellement c'est moche. J'ai essayer 5 maillots de bains. Quand finalement j'ai trouvé celui qui me plaisait, le 5e, j'ai voulu mettre le haut et là! Horreur, c'était horrible. Ça ne maintenait rien du tout et pour peu que je lève le bras je dévoilais tout l'attirail. Si tu vois ce que je veux dire petit journal, mon cœur. Bref super nul, dégoûtée, et énervée par cette chaleur à tuer un chameau sur place. Vraiment une hécatombe : plus de 33° à…l'ombre ! C'est définitif : je hais le soleil. Et cette chaleur, putain incroyable, vraiment je poissais de partout avec mon écran total. J'en ai marre et ce n'est que le 1er jour de grande chaleur. L'été ne fait que commencer. Je suis mal barrée : j'attends l'automne avec impatience. Maman a eu son rendez-vous avec le psychiatre, monsieur H**. Je l'ai aperçu quand il est venu la chercher dans la salle d'attente. Un vieux bonhomme. Je dirais la 50aine avec des cheveux un peu ondulé et blanc. Tout blanc. Moi, les psychiatres : je les aime pas. Je les trouve froid. Un peu comme des examinateurs. J'ai l'impression que se sont des chasseurs qui guettent leurs proies. Je me braquerais facilement avec eux. Moi de toute façon je suis bien tombée. J'adore ma psy. Elle est géniale. Je ne dis pas que le docteur ne conviendra pas à maman, au contraire: Je lui souhaite. Elle va en avoir besoin. Mais moi, je donne mon avis. Enfin là je vais limiter mes mauvaises remarques. Je ne veux pas risquer de la faire douter de son psychiatre. Si elle a une chance de le trouver bien et qu'il lui convienne je dois lui laisser. Je n'ai pas à intervenir. Ce n'est pas ma vie. C'est la sienne et elle lui appartient. Voilà. Je me mets ça au fond du crâne et je le dis bien fort : cela ne me regarde pas. Voilà. Au faite son prochain rendez-vous c'est le 22 juillet, franchement c'est long, je trouve ça très nul. Encore un point négatif, que je ne dirais pas. Demain matin on ressort mais pas longtemps et pas loin. Il faut faire des courses. Je pars bientôt à G* et faut que je trouve un maillot de bain avant de partir. J'ai encore 2 semaines en gros. Ils ont une piscine faut quand même que j'aille une fois dedans. Puis j'ai envie c'est tout. En tout cas je n'ai pas raconté la superbe crise qu'il nous a faite hier soir quand on est rentré maman et moi de G**. On est rentré pour 20h32. Maman a voulu aller mettre son sac dans sa chambre. Il était assis sur le canapé dans la salle. Il a gueulé dès qu'il l'a aperçu. " Plus jamais tu fais ça ! T'as compris ? ! Plus jamais !". Elle n'a pas répondu. Elle est partie dans la cuisine où je me trouvais déjà. Il est venu nous rejoindre. Il a recommencé de plus belle. Il a ajouté : " moi je te fais pas de problèmes alors fous moi la paix". Il a voulu la mettre dehors aussi. Il voulait qu'elle prenne les clefs de la " bagnole"  et qu'elle se casse. Qu'elle ne revienne plus. Je lui ai demandé, à maman où elle avait mis les clefs de ma chambre. Elle m'a dit qu'elle allait les chercher. Elles étaient dans sa veste dans sa chambre. J'ai entendu qu'il la traitait de pétasse, de connasse de salope. Il ne voulait pas la laisser passer. Je suis intervenue. Je l'ai regardé bien en face. Je lui ai dit de bouger de là de la laisser passer sinon c'était moi qui appelais les flics. Il m'a regardé et la laisser passer. Il avait les yeux tellement rouges que j'ai cru qu’il allait me tuer ou me cogner. Ensuite il la traiter encore. Mais rester dans la maison. Nous étions dehors à ce moment-là. Il a arraché le téléphone du mur et la balancé à travers la cuisine. Il a atterri dehors et si je ne m'étais pas écartée je me le serais pris en pleine tête. Il a cassé le rocking-chair, une assiette creuse et a fracassé son verre de vin rouge sur l'évier. Maman a appelé les flics. Ils sont venus. Manque de pot il était parti se coucher. Bravo les flics !

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25 novembre 2009

Connard

Voilà un témoignage que j'ai trouvé sur un site qui m'a profondément énervé , épuisé et rendu malade ! J'ai qu'une envie : de frapper de gros con avec nos perceptions faussées et le reste : va au diable !

Son texte : "

Bonjour,

Je vis moi-même avec une femme borderline depuis 9 ans et nous sommes sur le point de nous quitter.

Ce sont des personnes qui ne savent pas maitriser leurs émotions, qui vont à l'extrême, et ils peuvent passer d'une seconde à l'autre de l'amour torride à la haine, de la joie à la colère, de l'idéalisation à la dénégation.

C'est très dur de vivre avec une personne souffrant de ce grave trouble de la personnalité et que l'on le veuille ou non, on y laisse des plumes !

Je me suis accroché très longtemps aux bons moment (amour passionné, attention) en espérant que ceux-ci prennent le dessus. Peine perdue.

Et pour finir, j'en ai eu marre d'être traité un jour comme un Dieu, le lendemain comme de la merde. C'est psychologiquement très déstabilisant.

Et finalement on se dit que rien n'est vrai ni dans un sens ni dans l'autre, que tout est faussé par leur perception.
Vous n'êtes qu'une image formée dans l'esprit de ces personnes qui passent sans arrêt du blanc au noir.

Et au final, on finit par ne plus pouvoir les aimer...
"

Comment peut-on dire ça??? L'amour n'est reservé qu'aux gens dits normaux !!!! Alors pourquoi s'accrocher à eux quand ils essaient de se suicider ??? Vous me dégoutez ... Les borderlines ne sont pas les plus malades dans ce monde d'hypocrites ....

23 novembre 2009

K-do

Je suis la première, la dernière
Le chaud et le froid
J'ai un coeur de pierre
Dans mes rêves tu n'existes pas
Tu n'existes pas
Je suis un mystère, solitaire
La force de trois
Je suis prisonnière de moi-même, mais jamais de toi
Mais jamais de toi

Rien ne me déchire, rien ne vient à bout de moi
Je fais mes lois, je décide
Si quelqu'un doit faire un choix, c'est moi
Rien ne glisse entre mes doigts
J'ai la conscience tranquille, je vis un jour à la fois
Mon chemin je le dessine, je le fais comme je le vois
Qu'on m'admire, qu'on me déteste
J'ai le sourire collé aux lèvres
C'est moi

Il se brûle à mes lèvres, mais jamais longtemps
Car on ne joue pas de ruse à mes sentiments
À mes sentiments

23 novembre 2009

Les 9 points

Les symptômes

de la personnalité Borderline d’après le DSM-IV, 301.83* :


Mode général d’instabilité de l’humeur, des relations interpersonnelles et de l’image de soi-même, apparaissant au début de l’âge adulte.
Le DSM* requiert au moins cinq des manifestations suivantes:


(1) efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés

(2) mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre des positions extrêmes d’idéalisation excessive et     de dévalorisation

(3) perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi

(4) impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie).

(5) répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’auto-mutilations.

(6) instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (p.ex. dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)

(7) sentiments chroniques de vide

(8) colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p.ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)

(9) survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.

23 novembre 2009

Tranche de vie 5

Que nous reste t'il quand on se rend compte que notre personnalité a pour longtemps été anhilée , affaiblie pour au contraire se montrer forte devant les autres , aux autres pour essayer de rentrer dans leur normalité excessive pour transfigurer vers ce que nous ne sommes pas ? Vers ce que je ne suis pas , ne serai jamais ?

Je reste fragile , proclamant haut et fort que la force de caractère est parfois un bouclier fait.. d'argile ... Et à l'intérieur ? A l'intérieur ...  Ce secret , cette honte , ce fait qui s'est révélé et me rend hostile à la société. Moi qui par longtemps ai pensé que je contrôlais ce que je faisais , m'aperçois que tout ceci n'est qu'en partie du à ma maladie. Triste réalité. Qui serais-je sans ce trouble ? Serais-je aussi forte, moqueuse , et bornée ? Ne serais-je pas moins triste pour tous les malheurs que portent cette terre ?...

Que serais-je ? Qui ? Et avec qui ?

photo

22 novembre 2009

Tranche de vie 4

Veux mourir , ne plus être là, un jour ou l'autre de toute façon , sera moins conne , se ratera pas.
Ne veux plus entendre au creux de ses oreilles la chanson ordinary world et se dire qu'elle n'est pas dans un monde tel que décrit, qu'elle est seule comme jamais dans sa tête , qu'elle est dans une journée où elle déteste tous les gens heureux , ceux qui respirent la vie comme un parfum de plaisir . Déteste ces gens qui ne vivent que pour l'autre , se sentant encore plus abandonnée dans mon moi profond. Ce moi qui me fait si mal , et ce surmoi qui ne comprend rien, qui tente de rester là, que j'essaie de virer pourtant. Quand "ça" aura disparu , je serai partie , pour de bon, et là, les mouchoirs sortiront.

Je vous déteste tous, même ceux qui essaient de me comprendre, arrêtez donc , les 3/4 pensent que je suis lunatique ou dépressive. Pas besoin de vos faux semblants , je vous maudis , vous et vos semblables.

Quant à "toi" , je ferai tout pour que tu sentes ma présence même au-delà... Et qu'un jour dans ton miroir , tu saches que tu m'as perdue et que ta vie n'a pas non plus de sens. Qu'elle est basée sur son petit monde à la con, qui peut-être tourne mieux que le mien, mais qui est si fade !

J'ai envie de hurler , de pleurer , de tout casser , de m'échapper de moi et d'être libre , de ne ressentir aucune émotion , aucune douleur , aucune peine . Mais je sais qu'elle est là, lancinante au fond de moi, et qu'elle ne disparaitra jamais...

Que feriez-vous si vous aviez un couteau planté dans le coeur et qu'on ne pouvait vous le retirer sans que vous mouriez ?? Pensez-y , vous penserez à moi ...

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