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Borderline , ou la vie rêvée des autres...
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  • Borderline , ou la fatalité au quotidien ... Un pour tous , tout ... pour les autres La personnalité femme enfant existe. C'est le poids du fardeau du TPL ou l'incapacité à réguler ses émotions...
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29 novembre 2009

22è page

J'ai mal aux pieds c'est grave. J'ai les pieds qui me brûlent comme pas permis et j'ai mal aux cuisses. Pour peu que bientôt les mollets prennent le relais je suis vraiment mal foutue. Sans compter mes yeux qui me piquent. La faute au soleil pour les derniers et au shopping pour tout avant. Du shopping ? Oui mais pour finir par ne rien acheter tellement c'est moche. J'ai essayer 5 maillots de bains. Quand finalement j'ai trouvé celui qui me plaisait, le 5e, j'ai voulu mettre le haut et là! Horreur, c'était horrible. Ça ne maintenait rien du tout et pour peu que je lève le bras je dévoilais tout l'attirail. Si tu vois ce que je veux dire petit journal, mon cœur. Bref super nul, dégoûtée, et énervée par cette chaleur à tuer un chameau sur place. Vraiment une hécatombe : plus de 33° à…l'ombre ! C'est définitif : je hais le soleil. Et cette chaleur, putain incroyable, vraiment je poissais de partout avec mon écran total. J'en ai marre et ce n'est que le 1er jour de grande chaleur. L'été ne fait que commencer. Je suis mal barrée : j'attends l'automne avec impatience. Maman a eu son rendez-vous avec le psychiatre, monsieur H**. Je l'ai aperçu quand il est venu la chercher dans la salle d'attente. Un vieux bonhomme. Je dirais la 50aine avec des cheveux un peu ondulé et blanc. Tout blanc. Moi, les psychiatres : je les aime pas. Je les trouve froid. Un peu comme des examinateurs. J'ai l'impression que se sont des chasseurs qui guettent leurs proies. Je me braquerais facilement avec eux. Moi de toute façon je suis bien tombée. J'adore ma psy. Elle est géniale. Je ne dis pas que le docteur ne conviendra pas à maman, au contraire: Je lui souhaite. Elle va en avoir besoin. Mais moi, je donne mon avis. Enfin là je vais limiter mes mauvaises remarques. Je ne veux pas risquer de la faire douter de son psychiatre. Si elle a une chance de le trouver bien et qu'il lui convienne je dois lui laisser. Je n'ai pas à intervenir. Ce n'est pas ma vie. C'est la sienne et elle lui appartient. Voilà. Je me mets ça au fond du crâne et je le dis bien fort : cela ne me regarde pas. Voilà. Au faite son prochain rendez-vous c'est le 22 juillet, franchement c'est long, je trouve ça très nul. Encore un point négatif, que je ne dirais pas. Demain matin on ressort mais pas longtemps et pas loin. Il faut faire des courses. Je pars bientôt à G* et faut que je trouve un maillot de bain avant de partir. J'ai encore 2 semaines en gros. Ils ont une piscine faut quand même que j'aille une fois dedans. Puis j'ai envie c'est tout. En tout cas je n'ai pas raconté la superbe crise qu'il nous a faite hier soir quand on est rentré maman et moi de G**. On est rentré pour 20h32. Maman a voulu aller mettre son sac dans sa chambre. Il était assis sur le canapé dans la salle. Il a gueulé dès qu'il l'a aperçu. " Plus jamais tu fais ça ! T'as compris ? ! Plus jamais !". Elle n'a pas répondu. Elle est partie dans la cuisine où je me trouvais déjà. Il est venu nous rejoindre. Il a recommencé de plus belle. Il a ajouté : " moi je te fais pas de problèmes alors fous moi la paix". Il a voulu la mettre dehors aussi. Il voulait qu'elle prenne les clefs de la " bagnole"  et qu'elle se casse. Qu'elle ne revienne plus. Je lui ai demandé, à maman où elle avait mis les clefs de ma chambre. Elle m'a dit qu'elle allait les chercher. Elles étaient dans sa veste dans sa chambre. J'ai entendu qu'il la traitait de pétasse, de connasse de salope. Il ne voulait pas la laisser passer. Je suis intervenue. Je l'ai regardé bien en face. Je lui ai dit de bouger de là de la laisser passer sinon c'était moi qui appelais les flics. Il m'a regardé et la laisser passer. Il avait les yeux tellement rouges que j'ai cru qu’il allait me tuer ou me cogner. Ensuite il la traiter encore. Mais rester dans la maison. Nous étions dehors à ce moment-là. Il a arraché le téléphone du mur et la balancé à travers la cuisine. Il a atterri dehors et si je ne m'étais pas écartée je me le serais pris en pleine tête. Il a cassé le rocking-chair, une assiette creuse et a fracassé son verre de vin rouge sur l'évier. Maman a appelé les flics. Ils sont venus. Manque de pot il était parti se coucher. Bravo les flics !

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