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Borderline , ou la vie rêvée des autres...
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Borderline , ou la vie rêvée des autres...
  • Borderline , ou la fatalité au quotidien ... Un pour tous , tout ... pour les autres La personnalité femme enfant existe. C'est le poids du fardeau du TPL ou l'incapacité à réguler ses émotions...
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13 novembre 2009

13è page

On est partie. Samedi soir après manger. À G***. Sans lui. Il nous a vu au dernier moment quand maman mettait la voiture sur la route. J’ai eu peur. Il a tel sur son portable. Puis sur le mien. J’ai pas décroché. J’étais mal à l’aise. J’avais peur. Puis de nouveau sur celui de maman. Et encore sur le mien. Dans la voiture, pendant le trajet j’étais mal. J’avais peur pour C***. Pour ma chienne, mon L*** et Bingo, mon cochon d’inde. Qu’il leur fasse du mal pour me faire encore plus souffrir.

Arrivées à G***, je suis descendue la 1e et j’ai demandé s’il avait appelé. C* a dit qu’oui. Que si l’on rappelait pas, il venait. J’ai dit que je l’appellerais pas. Maman non plus. Je suis repartie presque de suite avec C*, S*, É* chez S* pour mater des films. Vers 23h, portable qui sonne. C’est maman. Elle me dit qu’il est là. Parti chez B* pour chercher des clopes. Je lui demande si elle veut que je rentre. Me dit non. Si elle est sûre. Oui. Je suis rentrée vers 3h30 du mat. La lumière de ma chambre pour la bas est allumée. Je demande à C* qui est là et elle me dit « tes parents ». Je monte. Écoute. Rien. J’ouvre. C’est pour voir mon père qui ronfle comme jamais et ma mère qui dort toujours pas à cause de lui. Je refuse de dormir avec, je n’y arriverais pas. Je prends un coussin, un drap et une couette et je file dans le salon du haut pour dormir. Avec K*. Chacun sur un canapé. Du coup j’ai pas été au festival en Alsace. J’avais trop peur pour C*. Ils ont un boxer mâle de 9 mois et elle est en chasse. Je ne fais vraiment pas confiance à mon père pour lui demander de faire gaffe au chien. Parce que ce connard a pris ma chienne avec lui, s'il lui avait fait du mal je l'aurai tué...Il a bousillé mon week end, celui de maman, celui de K* qui a du dormir sur le canapé, celui de toutes les personnes importantes à mon cœur. Parce que G* j’en ai rien à foutre. En plus il s’est incrusté avec lui et A* et il est rentré bourré a. Vraiment un sal con. M’en fous je l’ai arrangé ce dimanche.

Sinon chez S* c’était bien. On a maté des films, dont le patriote. Excellent. Il m’a passé le coffret de Steven Seagle. 8 cassettes vidéo. Ainsi que « virus » et « 8 millimètres ». Plus encore 3 bouquins. Et 2 mobicartes. Spécial St Valentin. Je pars demain sur N*. Je sais pas encore quand. Ce week end maman a dit qu’elle partait. Mais je sais pas où, ni s’il elle m’emmène. On verra. En tout cas elle m’a dit qu’elle part.

On a bien discuté jeudi dernier quand je suis rentrée. Elle m’a dit qu’il lui avait dit qu’il allait vendre la maison et partir dans les îles comme ça elle toucherait rien. Mais la loi est avec maman. Il l’a oublié. Maman m’a demandé si elle devait vraiment divorcer. Moi j’aimerais, mais la question financière noircie le tableau en plus du boulot de maman qui ne pourra plus l’exercer une fois divorcée.

Je rentre jeudi. Maman finit son travail à 18h30. Je prendrais le train en conséquence. Puis j’aimerais, le soir l’inviter dans un café, mais pas pourri pour lui changer les idées.

Sinon pour changer de sujet, cela fait 14 mois et 15 le 17 mars que je ne parle plus à L*.

J’ai déjà envoyé 3 lettres anonymes à M*. J’ai préparé la 4e et dedans j’ai mis les 6 1er chiffres de mon numéro de portable. Je lui enverrai dans 1 semaine ou 2.

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